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Photo du rédacteurMélanie Montpetit

Valérie Hébert, proche aidante de son père et membre du GASO

Dernière mise à jour : 2 nov. 2022


Valérie est proche aidante de son père qui est atteint du parkinson. Valérie est travailleuse sociale dans le système de la santé et partage que ceci peut être un avantage, considérant qu’elle sait comment le naviguer.


Valérie nous explique que la proche aidance s’inscrit dans sa vie notamment à travers la difficulté d’être témoin de la détérioration de la santé de son parent. Valérie nous dit que l’autre défi qui s’ajoute à sa trajectoire de proche aidance est le fait d’être la seule personne qui prenne soin de lui. Valérie nous dit qu’elle a pris la décision de placer son père en RPA et il s’est ensuit une grande présence de culpabilité. Finalement, elle a réalisé que la résidence ne répondait pas aux besoins de son père donc elle a pris la décision de mettre le nom de son père sur la liste d’attente pour un CHSLD.


Nous avons demandé à Valérie quels outils l’aidaient à mieux vivre les moments plus difficiles et celle-ci nous a répondu qu’apprendre à mettre ses limites accompagnées d’une intervenante psychosociale du GASO en a été un. Dans cette lignée d’apprentissage, elle nous mentionne développer la capacité à bien discerner ce qui appartient à chacun de ses rôles, notamment, en mettant un chapeau de travailleuse sociale lorsqu’elle est au travail et un chapeau de la fille à son père lorsqu’elle est avec celui-ci. À travers la participation aux groupes de soutien, Valérie nous dit avoir appris qu’il est mieux de s’impliquer graduellement dans la proche aidance et ajuster ensuite, plutôt que de tout donner au début, car il est plus difficile de se retirer dans des implications déjà entamées.


Valérie nous a partagé quelques exemples d’apprentissages qu’elle a pu tirer de son parcours de proche aidance, notamment, le discernement de qu’est-ce qu’une urgence. Elle a appris qu’il n’est pas égoïste de prendre soin d’elle, qu’il est même bénéfique pour sa relation avec l’aidé, car elle est plus présente et elle a plus de patience. Elle mentionne que les ateliers de relaxation ont été aidants à lui faire considérer le futur à travers d’autres chemins que les pires scénarios. Valérie nous partage qu’elle tient à redonner à son père ce qu’il lui a offert au cours de sa vie, mais ce, sans se perdre.


Le conseil de Valérie est celui-ci : Prenez soin de vous, réellement, c’est important, un premier pas pourrait être de participer aux ateliers offerts par le Groupe des aidants du Sud-Ouest.

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